Agir ensemble Pour mettre fin au financement de l’organisation des “Frères musulmans” en Europe

Points saillants de l’intervention de Son Excellence Docteur Khalifa Al Dhaheri, Directeur de l’Université, lors du colloque « Agir ensemble pour mettre fin au financement du mouvement des “Frères musulmans” en Europe», organisé par le Centre TRENDS pour la Recherche et le Conseil, en collaboration avec le Sénat français à Paris.

• L’organisation des “Frères musulmans” constitue une menace pour les sociétés et les États. Leur projet repose sur l’infiltration, la division et l’alimentation des conflits au nom de la religion.
• Les “Frères musulmans” ne reconnaissent pas la valeur de la citoyenneté moderne ; pour eux, l’allégeance à l’organisation prime sur la loyauté envers la patrie, et la violence est un outil légitime pour atteindre leurs objectifs politiques.
• La lutte contre le financement des “Frères musulmans” n’est pas une guerre contre la religion ni contre la liberté de culte, mais bien une protection de la société contre le détournement de la religion à des fins destructrices.
• Les dons caritatifs et les cryptomonnaies sont devenus de nouveaux instruments pour le finance[1]ment des organisations extrémistes. L’imposition de politiques de urveillance financière à ces groupes est devenue une priorité européenne commune.
• Le renforcement du contrôle sur les entreprises de l’”industrie ÎalÁl” et les institutions financières parallèles est une nécessité pour endiguer l’utilisation de leurs revenus dans des projets de propagande et d’extrémisme.
• Priver les “Frères musulmans” de leurs ressources financières est la première étape pour libérer les communautés de leur hégémonie et protéger l’avenir des nouvelles générations.
• Lorsque les sources de financement de l’organisation terroriste des “Frères musulmans” se tarissent, ils perdent leur capacité d’influence, de recrutement et de production du symbolisme par lequel ils attirent la jeunesse. L’assèchement de leur financement est donc une mesure fondamentale pour la protection de la paix sociale.
• Le monopole des “Frères musulmans” sur le discours religieux au sein des mosquées et lors des prêches du vendredi menace la coexistence et légitime l’extrémisme. Le développement d’un système national de formation des imams est une nécessité qui ne saurait être différée.
• L’expérience des Émirats arabes unis est pionnière et avancée : ils ont classifié les “Frères musulmans” comme organisation terroriste dès 2014 et ont adopté un discours religieux authentique fondé sur la tolérance et la loyauté envers la patrie.